Pourquoi le changement fait-il peur?

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn
Share on email
Email

Table des matières

Podcast sur YouTube:

 

Il existe les peurs conscientes et les peurs inconscientes.

Si le changement s’impose dans notre vie, il existe deux possibilités : soit on s’adapte soit non.

Le cerveau fonctionne par repère, lorsque vous vous sentez statique et que vous observez les autres autour de vous changer et évoluer comme l’exemple d’un ami qui crée son entreprise et commence à bien gagner sa vie ou d’une sœur qui tombe enceinte ou qui se marie, vous vous sentez mal, égoïste et jaloux parce que vous avez l’impression que les autres ont des projets, une vie mouvementé, et même quand qu’il se passe un événement négatif pour eux, ils le gèrent, ils rebondissent et forcément vous vous dites « pourquoi je n’y arrive pas, pourquoi cela arrive aux autres et pas à moi ? »

Le réflexe inconscient du cerveau c’est la conservation, donc on va essayer de s’agripper à ce que l’on a, figer tout ce qui nous entoure, cristalliser ce que nous possédons déjà, mais vous savez aussi que rien ne reste tel quel, tout évolue.

Vous savez qu’il y a des stades dans une vie (nous commençons la vie nourrisson, puis enfant, puis ado, puis jeune adulte, puis adulte etc.) que le temps avance et que la seule certitude que nous ayons est que tout bouge en permanence.

Quand on se fige, que l’on se crispe sur notre présent, on se bloque et on arrête d’évoluer.

Qui dit arrêter d’évoluer dit stagnation, c’est normal puisque l’état naturel des choses est l’évolution, rester immobile alors que les autres avancent crée de la peur, du stress et l’angoisse chez nous, puisque l’on quitte l’état de marche.

Alors, il serait intéressant d’aller chercher plus loin et se poser des questions pertinentes :

  • Qu’est-ce qui provoque mon stress ?
  • Mes angoisses ?
  • Ma crispation ?

Il serait passionnant d’aller creuser et déterrer l’origine de cette peur pour travailler dessus et la surmonter.

 

Deux choix s’offrent à vous face au changement :

  • Soit vous faites l’autruche, vous subissez le changement et vous évoluez quand même, que vous le vouliez ou non, cela se passe obligatoirement mais dans la souffrance
  • Soit vous acceptez les changements en toute conscience et vous vous adaptez.

Il existe une solution bonus pour les personnes fortes, indépendantes, responsables et qui surmontent l’appréhension, c’est d’aller au-delà des peurs, au-delà de l’adaptation, de carrément provoquer les changements, pour reprendre le contrôle de sa vie et arrêter de subir.

Attention : votre façon d’être, vos habitudes de penser, votre schéma de réflexion n’est pas complétement de votre responsabilité à la base (pour ne pas dire, votre faute).

Sujet tabou numéro 1 :

Consciemment ou inconsciemment, certains parents « sabotent » leurs enfants avec ce principe de vie :

  • Ok, tu peux être beau oui, mais pas plus que moi !
  • Ok, tu changes, tu évolues, mais tu ne peux pas faire mieux que moi !
  • Ok, il faut que tu gagnes bien ta vie, mais tu ne peux pas faire plus que moi !

Néanmoins, peu importe d’où vous venez, par qui vous avez été éduqué ou la manière dont on vous a traité, c’est de votre responsabilité de vie de poser des mots sur ce que vous avez vécu comme : maltraitance, humiliations, abandons, rejets.

C’est de votre responsabilité de surmonter toutes ces épreuves, de vous reconstruire de la manière dont vous aimeriez vivre et de vous métamorphoser en ce que vous auriez vraiment voulu être.

Il n’est jamais trop tard, il n’y a aucune excuse valable, vous avez le droit d’être la personne que vous voulez être, dès aujourd’hui !

Peu importe votre passé, vous ne pouvez pas rejeter vos échecs de vie sur les autres, car votre réussite ne dépend que de vous.

Sujet tabou numéro 2 :

On rencontre aussi les amis « Saboteurs » qui cassent tout ce que vous proposez, car ils en sont jaloux, ils ne supportent pas que vous puissiez avoir davantage qu’eux (n’oubliez pas que cela fonctionne comme les croyances limitantes sur l’argent donc si le voisin a plus, cela veut dire que moi j’ai moins ou si l’autre est heureux, ça veut dire que j’ai moins de bonheur, en conclusion, c’est comme s’il y avait une certaine quantité de bonheur dans un monde quantifiable) alors, ils vont taper là où ça fait mal et déclencher une peur chez vous pour s’assurer que vous réussissiez pas.

Lorsque vous allez changer et évoluer, les écarts vont se creuser, nous n’y pouvons rien, à part de faire le choix de mieux s’entourer à l’avenir, ce qui veut aussi dire, quitter ce qui nous ramène vers le bas.

Donc oui, votre réussite va certainement embêter certaines personnes, oui, mais n’oubliez pas que vous vivez pour vous et pas pour les autres.

Sujet tabou numéro 3 :

Il y a aussi l’effet miroir, certaines personnes exprimeront et  projetteront leurs propres peurs, leurs réactions et leurs pensées, sur vous, persuadés qu’ils sont confrontés aux mêmes problématiques que vous, du coup, ils vont vous « saboter » par leurs propres craintes alors que finalement, quoi qu’il arrive, si vous décidez de vous élever, vous y arriverez !

C’est inévitable, si vous mettez du temps et de l’énergie ainsi que de la volonté à réaliser quelque chose, vous allez forcément y arriver !  C’est la même recette que pour réussir vos études, écrire un livre, faire le choix de changer et reprendre votre vie en main ou tout simplement monter un business qui cartonne !

Donc, pour résumer, ce n’est pas parce que vos parents vous ont dit que vos n’y arriveriez jamais et que vos amis vous disent que ça va mal se passer et que vous allez tout perdre, que c’est vraiment ce qui va se dérouler !

Exemples de croyances limitantes liées à la peur du changement :

  • J’ai 50 ans je ne vais pas changer maintenant !
  • Je suis trop nulle je n’y arriverai jamais !
  • De toute façon, je n’ai pas d’argent pour me payer telle formation ou tel outils !

Sauf que l’être humain est conçu pour s’adapter, souvenez-vous que l’on passe de bébé à enfant, à ADO, à jeune adulte, adulte et ainsi de suite et on continue d’évoluer, cela fait partie de notre patrimoine génétique, alors pourquoi se trouver des excuses ? Pourquoi se laisser dominer par la peur ?

Pour combattre les peurs du changement on peut conseiller plusieurs choses :

  • Faire le tri avec nos croyances limitantes ;
  • Faire le tri dans vos connaissances et fréquentations ;
  • Etablir un changement progressif étape par étape ;
  • Oser prendre nos vies et nos responsabilités en main ;
  • Etablir nos limites ;
  • Bannir toutes les excuses possibles ;
  • Accepter que tout prend du temps, même notre apprentissage face à la peur (comme apprendre à marcher, à lire, à faire du vélo, faire des études ou avoir une relation),

Savoir donner du temps au temps !

Et si vous n’arrivez pas à réaliser tout cela seul, ce qui est complètement normal, n’hésitez pas à faire appel aux spécialistes qui sont là pour vous aider et vous guider.

Comment savoir si vous avez peur du changement ?

Posez-vous ces questions :

  • Fonctionnez-vous par habitude ?
  • Vous laissez-vous dominer par vos peurs ?
  • Tergiversez-vous souvent ?
  • Votre planning est-il réglé comme un papier à musique ?
  • De quand date le dernier changement ?

Beaucoup de personnes ne se sont pas rendu compte qu’elles étaient réfractaires au changement alors si ces questions vous dérangent, cela peut déjà être une bonne indication en ce qui concerne votre état face au changement.

Si vous sentez une angoisse monter, rien qu’en répondant aux questions posées ou lors d’un petit changement ou d’une sortie de votre zone de confort, il y aura de grandes chances pour que le problème se situe ici.

N’ayez pas peur de vous perdre pour mieux retrouver votre chemin, n’ayez pas peur d’essayer de nouvelles choses, de vous découvrir de nouvelles activités, de nouveaux lieux, de rencontrer de nouvelles personnes.

Posez-vous la question : « comment je me sens lorsque je fais telle sortie ou telle activité ? »

La peur et un indicateur ancestral de découvertes mais ça ne veut pas dire que cela n’est pas fait pour vous.

Testez, si l’activité vous plait, vous vous sentirez peut-être bien en la faisant, si elle vous ennuie ou ne vous enchante pas, alors elle n’est peut-être pas faite pour vous.

Je prends l’exemple des enfants, s’ils ne veulent pas essayer un nouvel aliment et disent immédiatement « je n’aime pas », et bien dites-vous que c’est sûrement pareil pour vous donc essayez avant de juger et vous pourrez dire, je n’aime pas, seulement après avoir essayé !

La réponse à la peur est toujours l’action, alors n’hésitez plus ! Agissez !

Podcast en Audio: