7 compétences pour augmenter vos capacités d’autogestion

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Table des matières

7 compétences pour augmenter vos capacités d’autogestion. Vous arrive-t-il de vous surprendre à rester debout tard pour regarder un épisode de plus de votre émission de télévision préférée, même si vous savez qu’une journée de travail chargée vous attend ? Avez-vous déjà manqué une échéance parce que vous avez repoussé trop longtemps un projet important ? Avez-vous déjà ressenti de la frustration à l’égard d’un de vos subordonnés directs parce qu’il n’a pas terminé un projet conformément à vos directives ?

Ce sont tous des signaux qui indiquent que vous devez peut-être travailler sur vos capacités d’autogestion. L’autogestion selon les pro en coaching et accompagnement des personnes avec des multi-potentiel, peut être apprise et affinée en maîtrisant ces compétences connexes :

Clarté des rôles.

Les personnes dont le rôle est clair savent quelles sont leurs responsabilités, pour qui leur travail est important et comment elles sont évaluées. Nous savons également de qui nous dépendons pour accomplir notre travail. En bref, nous avons une bonne idée de notre place dans le système et de la manière dont notre travail sert l’organisation.

Prenons l’exemple d’Ibrahim. Ibrahim est chef de produit chez un fournisseur de logiciels. Il sait que son travail consiste à développer des plans et des stratégies de produits pour répondre aux besoins du marché, et que les produits qu’il crée ont une incidence sur le succès de l’équipe de vente. Il sait également que son équipe ne construit pas les produits, et qu’il dépend donc de l’équipe de développement pour traduire ses exigences fonctionnelles en produits.

L’alignement des objectifs

Le succès organisationnel repose sur la collaboration des membres de l’équipe pour atteindre un objectif commun. Pour que cela fonctionne avec une équipe d’individus autogérés, chacun d’entre nous doit comprendre la situation dans son ensemble et aligner ses propres objectifs sur ceux de l’organisation. Cela nous permettra de rester sur la bonne voie et de ne pas perdre de vue l’objectif que nous poursuivons.

Dans notre exemple, Ibrahim se met en contact avec son équipe de direction et apprend que la stratégie clé pour l’année est de monter en gamme dans l’espace entreprise et que le financement des investissements doit être axé sur cette nouvelle capacité. Ibrahim sait alors qu’il doit comprendre les besoins uniques de ce marché et commencer à élaborer un plan pour créer une nouvelle fonctionnalité pour y répondre.

La planification stratégique

La compétence suivante dans cette progression, la planification stratégique, est la capacité de comprendre ce que nous devons faire afin de soutenir les objectifs organisationnels. Nous travaillons à rebours à partir de l’état futur souhaité afin de déterminer ce que nous devons faire pour y parvenir.

Par exemple, Ibrahim élabore des plans pour travailler avec le marketing afin de mettre en place des groupes de discussion avec les clients, évalue les ressources et les compétences de son équipe en fonction de l’adéquation, et s’engage avec les architectes techniques pour comprendre les limitations d’échelle de la plateforme.

Fixation des priorités

Maintenant que nous savons ce que nous devons faire, nous devons fixer des priorités afin d’atteindre nos objectifs. Cela permet de s’assurer que nous nous occupons des tâches et des projets les plus importants, même si d’autres demandes de temps se présentent. Dans notre exemple, Ibrahim établit ses priorités et décide qu’il a besoin d’un jour par semaine pendant les trois prochains mois pour mener à bien la première phase de son plan. Pour ce faire, il a bloqué du temps sur son calendrier pour travailler sur ce projet et il a repoussé les projets moins importants en communiquant avec les parties prenantes.

Conscience de soi

La capacité à accéder consciemment à nos pensées, nos désirs et nos sentiments peut nous aider à contrôler nos comportements. Cela peut avoir un impact direct sur nos performances et sur la façon dont les autres nous perçoivent. Par exemple, alors qu’Ibrahim travaille sur son plan, il commence à remarquer des sentiments d’anxiété dans son corps et se surprend à ruminer la nuit. Il commence à ressentir son « attachement à son ego » à l’opportunité de réussir aux yeux des autres et un sentiment d’inquiétude quant à savoir s’il est la bonne personne pour ce projet.

Régulation émotionnelle

Prendre conscience de nos sentiments est une condition préalable à leur régulation. Par exemple, la peur peut être angoissante et provoquer une réaction de type combat ou fuite si nous ne sommes pas capables de l’élever à notre conscience. La conscience de soi d’Ibrahim lui permet de comprendre sa peur de ne pas être la bonne personne pour la tâche à accomplir. Il est capable de surmonter cette émotion en réfléchissant rationnellement à ses forces et à la façon dont elles s’appliquent à n’importe quel segment de marché. Cela lui permet de se recentrer sur ce qu’il fait de mieux et de surmonter son malaise.

Prendre soin de soi

La seule personne qui peut vraiment être responsable de nos soins est nous-mêmes. S’épanouir en tant qu’individu commence par prendre soin de soi. Beaucoup d’entre nous sont convaincus que servir les autres est notre vocation, que le sacrifice de soi est noble et que penser à soi est égoïste. En réalité, nous devons être au mieux de notre forme pour donner le meilleur de nous-mêmes et si nous ne prenons pas soin de nous-mêmes, nous commençons à éroder notre capacité à contribuer. Combien d’entre nous ont connu une période difficile au travail, où ils ont travaillé 80 heures par semaine pendant plusieurs semaines, pour ensuite constater que leur clarté d’esprit et leur productivité diminuaient ?